Dans cette rubrique, vous sont présentés quelques instruments de musique : à vent, à cordes frottées ou pincées, à percussion.

La liste n'est pas exhaustive mais regroupe les instruments de musique les plus fréquemment utilisés en musique orientale.




La darbouka, darbuka, derbuka, derbouka, darbuqqa, darabuka ou doumbek, doumbeg, tumbek, tumbeleki ou qypi est un instrument de percussion faisant partie des membranophones.

Elle daterait de 1100 avant J.-C et elle est l'un des principaux instruments de percussion du monde arabo-musulman. Elle est liée au zarb persan (appelé aussi tombak) dont des versions en céramique existent encore. Elle n'a par contre aucun lien avec le djembé africain.

Les joueurs de darbouka sont appelés les drabki.


Elle est traditionnellement faite en terre cuite ou céramique, mais des versions en métal (aluminium) ou plus rarement en bois sont apparues du fait de sa fragilité.

Elle est recouverte d'une peau animale (chèvre ou poisson) ou de plastique. Les premières nécessitent d'être chauffées (par friction de la main ou au feu) afin d'obtenir une tension correcte avant utilisation. Dans les pays africains, certaines personnes utilisent le sable (qui absorbe l'humidité) pour tendre la peau des darboukas et des bendirs.

Alors que les corps en céramique sont souvent considérés comme produisant le meilleur son, les corps métalliques et en peaux synthétiques sont généralement préférés par les professionnels, du fait de leur solidité (donc longévité) et de l'indépendance de leur sonorité vis-à-vis des conditions climatiques (humidité). De plus, les darboukas en matériaux modernes produisent un son plus puissant et plus clair, ce qui les rend plus attrayantes dans les musiques modernes. Enfin, elles sont facilement accordables au moyen de vis.

Darbouka égyptienne

On en joue en général debout, l'instrument étant soit placé sous le bras gauche, soit placé sur l'épaule gauche, mais la position assise est plus confortable pour des techniques plus complexes.



LES TECHNIQUES DE FRAPPE

Il en existe trois de base et de nombreuses autres dépendant du style régional et du type de son désiré :

•    le « DOUM » est le son le plus grave, obtenu en frappant le centre de la peau ;

•    le « TAK » est celui obtenu en frappant le bord droit de la peau à l'aide du majeur (ou de l'annulaire pour des ornements complémentaires), le but étant de toucher la peau le plus à l'extérieur possible pour obtenir un son bref et aigu ;

•    le « S » est la frappe généralement effectuée avec l'annulaire de la main gauche au bord de la peau. Le « S » équivaut également à un silence. Il peut être joué ou pas. Les bases de rythme étant jouées avec la main forte (en général la droite), le « S » revient donc à orner un rythme et ne fait donc pas sa signature ;

•    le claqué effectué avec la main maîtresse (droite pour les droitiers) est effectué avec l'ensemble des doigts regroupés, et légèrement pliés à la manière d'une « gifle », appelé KEF ou tak intérieur et donnant un son sec et court ;

•    le « RA », appelé aussi « FERK » est le roulement effectué avec les doigts de la main qui repose sur l'instrument ;

•    de nombreuses autres frappes, comme le « MA » par exemple, existent aussi.
 

Les rythmes les plus connus sont : Masmoudi, Maksoum, Malfouf, Zindali, Karsilama, Saîdi, Goubahi, Mesaraf,Bourdjila ,Mezdaoudj ,etc.

 



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